Carte Postale de Méditerranée
Une petite visite en Provence me donne l’occasion de vous emmener au bord de la mer avec une météo de rêve. Eh oui, cela arrive encore, entre deux jours pluvieux et gris. Alors profitons-en.
Des souvenirs émus plein la tête, je souhaitais revenir à Bandol.
Ah, la plage ! Les jolies maisons colorées. Et les petites échoppes où l’on pouvait déguster une glace en laissant le regard se perdre dans le bleu profond de l’eau. Quelques petits bateaux qui se balancent tranquillement. Le ciel bleu jusque dans l’infini de l’horizon.
Bien sûr, je vous parle d’un temps que les moins de …. ne peuvent pas connaître… Oh, pas si lointain quand même, n’est-ce pas ! Bien que je soupçonne votre sourire en coin…
Nous voici arrivés… en ville ? Mais où est la mer ? Au milieu des bateaux en bois, des énormes yachts, de la forêt de mats dardés vers le ciel et de moteurs prêts à vrombir.
Le long de la route, des magasins ont poussé, les vitrines et les parasols des restaurants pour touristes cachent les habitations. La colline est couverte de barres d’immeubles. Des horodateurs accueillent les voitures et les motos.
Le kiosque à musique est toujours là, mais l’orchestre ne vient plus animer les dimanches.
Je n’ose imaginer la foule des vacanciers pendant l’été. Ils viennent si nombreux pour trouver la chaleur, le soleil.
Ma mémoire ne reconnait plus rien, et cette promenade me laisse un arrière-goût de déception. Bien sûr, rien de plus normal, le monde a changé, c’est le progrès.
Dommage malgré tout de rentrer ainsi, et nous empruntons la route qui longe la Grande Bleue.
Voici Sanary-sur-mer. Oh, je découvre avec un immense plaisir les maisons ocre et l’église. Un village qui a conservé son authenticité. Que c’est agréable de regarder les barques pimpantes des pêcheurs en buvant un grand verre de sirop avec une paille.
Ma jeunesse n’est pas si loin …
Voici en prime, un peu de couleur avec l’oiseau de paradis …. (au paradis perdu ?)