Derrière les lignes
Les poutrelles de métal du musée s’entrelacent, se croisent, se poursuivent, s’inventent des quadrillages, s’arrondissent en un enchevêtrement d’ombre et de lumière. Rien ne peut retenir le bleu de l’azur qui traverse l’ensemble.
Musée des Confluences, Lyon
Un losange sert d’écrin à la découverte du fleuve habité par la péniche amarrée le long des quais, havre de paix loin des grandes tours grouillantes d’activité.
Les arches du pont s’élancent présomptueusement à l’assaut du ciel, puis retombent avec grâce pour enjamber l’eau tumultueuse.
Pont Raymond Barre
Le chemin urbain trace un long ruban de bois cerné de balustrades, longues portées musicales qui rythment la chanson de la ville.
Au détour du chemin, les arabesques voluptueuses de la grille s’entrouvrent avec peine sur un monde inaccessible.
Même les fenêtres de la maison ont des barreaux, le jardin est clos …
Ne puis-je donc m’échapper de cette prison où j’étouffe… ? Je me cogne contre les grilles, je tente de trouver de l’air….
Qu’importe la cage me dit l’oiseau, la liberté est en toi, il te suffit de t’envoler...