Les petits potins de la coccinelle
Bonjour les amis, je sais, je sais, vous m’attendiez depuis un moment. Que voulez-vous ? Je ne suis plus toute jeune et maintenant il me faut du temps pour mes visites surtout à l’autre bout du pays. Avant, zou, quelques coups d’ailes, des loopings dans les bourrasques, et me voilà arrivée… Maintenant, pas question de bourlinguer n’importe comment. Surtout que vous m’avez bien secouée, baladée pendant plusieurs étés. Je souhaite du confort cette fois pour vous accompagner. Un sac bien moelleux, des petites attentions, et surtout de la douceur…
Quelle chance, une copine sympa a souhaité me faire découvrir les bords de mer. Mais elle m’a prévenue : « on va voir la vraie mer, celle qui s’en va et qui revient » ! C’est bien malin mais je crois qu’elle m’a prise pour une inculte. Cela ne s’appellerait pas la marée par hasard ? Même si je suis née dans la Drôme, j’y ai déjà été à la Vraie mer, moi. Et avec vous en plus !
Bon, je m’égare. Elle m’a installée dans son petit camion. Figurez-vous qu’elle peut y dormir, y manger. C’est bizarre qu’elle emmène sa maison, que de complications. Moi, j’ai juste besoin d’une fleur pour vivre. Elle a été vraiment gentille et j’ai pu à chaque étape me prélasser dans les champs et rechercher des pucerons. Enfin, j’ai essayé. Mais cette année, il faut la chercher l’herbe verte qui se fait rare. Tout est jaune, desséché, et point de rosée au petit matin pour ma toilette… J’ai dû me contenter de grignoter quelques bords de feuilles cachées sous les arbres.
Enfin, au bout de deux journées interminables et caniculaires, nous voilà au bord de la plage. Ouah, c’est beau ! Je vous laisse admirer…
Alors bien évidemment, vous voulez savoir où je suis partie. Vous êtes un peu curieux non ? Nous sommes à Saint-Quay Portrieux, et nous nous sommes promenées jusqu’à Plougrescant. Késaco ? En Bretagne, évidemment, dans les Côtes d’Armor.
Savez-vous comment on appelle les habitants de St Quay ? Les Quinocéens ! Bon, avouez-le, vous n’en saviez rien…
Si vous aimez les jolies plages, les monuments en pierre...
... et les rochers (beaucoup de rochers), c’est parfait.
Pour ma part, je trouve que le sable ne me réussit pas, surtout quand il y a du vent. Les grains m’abiment les ailes et me froissent un peu. Et pas moyen de me rafraichir dans les vagues. Beurk, l’eau est trop salée. Et puis, il faut la mériter sa mer. Elle n’est jamais là quand on décide de se baigner. Comment ça, je ne suis jamais contente ? Vous en avez de bonnes. L’été est court pour moi, faut que j’en profite au maximum. Pas de temps à perdre, surtout en vacances…
Et ma copine, une grande sportive, n’a pas pu s’empêcher de grimper presque en haut de la croix. Pas facile, elle a soufflé et sué avant de poser pour la photo. Pas mal, non ? Je n’ai pas osé lui faire remarquer que moi, il me fallait juste quelques secondes pour arriver là-haut fraîche et pimpante…
Et le soir, un coucher de soleil magnifique, lorsque tout l’or du ciel se répand sur les terres et se marie peu à peu dans l’eau qui rougeoie de plaisir . Oui, je sais que je suis une incorrigible romantique.
Elle a été super ma copine, puisqu’elle m’a ramenée dans mon jardin, un petit coin de paradis. Je vais partir à nouveau pour une autre destination dès que je serai reposée.. Où ? Et avec qui ? Chut, secret…
Et vous ? Racontez-moi vos vacances, j’ai hâte de tout savoir.
Au revoir les amis, à bientôt.
Si vous aviez manqué mes aventures l’an dernier :
http://www.pensees-polychromes.com/2021/07/les-cartes-postales-de-la-coccinelle-1.html